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Morbimortalité après chirurgie d’aspergillome : à propos de 106 cas - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.381 
K. Ben Amara 1, A. Abdelkebir 1, , I. Bouacida 1, H. Zribi 1, M. Abdennadher 1, S. Maazaoui 2, S. Ouerghi 3, A. Marghli 1
1 Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, hopital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie Pav II hôpital Abderrahmen Mami Ariana, Ariana, Tunisie 
3 Service d’anésthésie réanimation hôpital Abderrahmen Mami Ariana, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’aspergillome est le résultat du développement d’un champignon du genre aspergillus dans une cavité pulmonaire préexistante. Cette cavité étant essentiellement d’origine tuberculeuse. La résection chirurgicale est le traitement de référence. Toutefois, cette chirurgie est corrélée à une morbimortalité non négligeable.

Méthodes

Nous nous sommes proposé d’étudier la morbimortalité après chirurgie d’aspergillome à travers une étude rétrospective descriptive analytique menée sur une période de 25 ans au service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana.

Résultats

Nous avons colligé 106 cas, avec un âge moyen de 47 ans et des extrêmes allant de 17 ns à 80 ans et un sex-ratio de 0,6. L’antécédent principal était la tuberculose pulmonaire. Le côté droit était dominant (62 cas). Le geste chirurgical consistait en une résection réglée dans 86 cas soit et était conservateur dans 19 cas soit. La voie d’abord était une thoracotomie postérolatérale dans 102 cas et une voie mini invasive dans 4 cas. Les suites opératoires étaient simples dans 80 cas soit 76 % et compliquées dans 26 cas soit 24 %. Les complications étaient dominées par les infections post opératoires dans 9 cas, l’atélectasie dans 5 cas et le bullage prolongé dans 8 cas, un chylothorax dans 1 cas, un hématome dans 1 cas et un pneumothorax secondaire dans 2 cas. Les patients qui ont eu une résection réglée ont eu plus de complications que les patients ayant eu un traitement conservateur mais la différence était non significative (p: 0,2). Quatre cas de décès ont été notés.

Conclusion

La chirurgie reste le traitement de référence de l’aspergillome pulmonaire malgré une morbimortalité non négligeable. La technique classique étant l’exérèse réglée qui permet d’éviter le risque de récidive.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 216-217 - janvier 2022 Regresar al número
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